Non loin de l’abbaye de Fontevraud, où d’ailleurs il partage une histoire commune, les pieds dans la Loire, le Château de Montsoreau réserve des surprises. Architecture Renaissance par excellence, ce château renferme en son sein une scénographie intéressante relatant les aventures des joyeux bateliers. Activité commerçante inébranlable, la Loire fut l’axe de communication majeure de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. Ici, richesses de ce commerce fluvial et histoire du site nous est raconté au travers de films, de personnages projetés, de panneaux d’exposition, de vitrines et de maquettes époustouflantes.
Laissez-vous conter les mythes et histoires de ce lieu qui vaut le détour, sortant des sentiers battus. De style mixte, entre le féodal et le Renaissance, ce château a longtemps été disputé, car il se trouve à la jonction entre trois régions importantes depuis le Moyen-Âge : l’Anjou, le Poitou et la Touraine. Apparu pour la première fois dans une charte de 1089, le site de Montsoreau va changer de famille et de propriétaires. Propriété de Guillaume de Montsoreau, vassal des comtes d’Anjou, il a été assiégé en 1152 par Henri II Plantagenêt, tout juste marié à la belle Aliénor d’Aquitaine. Puis au XIIIe siècle, ce château passa aux mains des Savary (peut être mes aïeuls lointains). Il a ensuite été rendu célèbre grâce à Alexandre Dumas qui écrivit un ouvrage « La Dame de Montsoreau », faisant référence à Jeanne Chabot, fille de Thibault Chabot, seigneur de Montsoreau, de Moncontour et de Marnes.
Niveau Architecture, le château est entièrement inscrit et classé Monument Historique, depuis la façade jusqu’à la charpente. Modèle insaisissable d’une construction vieille de plus de 500 ans, remontant aux confluents des modes fin Moyen-Âge et début Renaissance. Laissez-vous envoûter par ce lieu !
Pour plus d’informations : www.chateau–montsoreau.com/
Johnatan Savarit