A Paris, au Grand-Palais, s’invite une artiste » bang bang » de la deuxième moitié du XXe siècle. Plasticienne, sculptrice, artiste du nouveau genre, Niki de Saint Phalle choque, heurte, dérange les grands clichés d’une femme du siècle dernier. Radicalement féministe dans l’âme, engagée politique, ses oeuvres transpirent ses convictions. Née en 1930, elle se bat contre plusieurs fléaux dont (déjà) l’obésité et les clichés des » nanas » qu’on voit à la une des nombreux magazines féminins. Squelettiques, sans « pet » de graisse, noooonnnn surtout pas. Elle présente des femmes très bien portantes, obèses, pour choquer les spectateurs et leur ouvrir les yeux sur le monde dans lequel ils vivent.

Le Grand-Palais offre aux visiteurs la plus grande rétrospective jamais organisée sur cette artiste : retour sur plus de 20 ans de travail de Niki de Saint Phalle. Une plongée dans les » fat nanas « , les tirs en rafales de l’artiste, et les oeuvres qui ont conçu la plasticienne.
Pour ceux qui douteraient de l’engagement de Niki, sérieusement regarder cette vidéo, un témoignage poignant et rempli de convictions – une vraie femme engagée :
– http://www.ina.fr/video/I10337771/niki-de-saint-phalle-video.html
Et une autre vidéo de l’INA sur la réalisation de ses oeuvres « Tirs » : peintures à la carabine.
– http://www.ina.fr/video/I05127774/tirs-de-niki-de-saint-phalle-video.html