Dans le quartier Hradčany de Prague, en sortant du château et en allant en direction de la colline de Petryn, nous nous sommes arrêtés à Notre-Dame de Lorette, haut lieu du pèlerinage marial.
Ensemble religieux construit au XVIIe siècle, nous avons été subjugué par la décoration et l’architecture baroque omniprésente. Il faut dire aussi que nous avons été accueilli par le son du carillon de l’église. Célèbres tintements qui fait son petit effet. Plutôt qu’un long discours historique je vous laisse voir les photos qui parlent d’elles-mêmes – et considérez qu’en vrai c’est 10 fois plus impressionnant.
D’entrée de jeu, nous parcourons les galeries du cloître. A chaque voûte et arcade une peinture de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. Autant vous dire que nous avons croisé Noé, Abraham, Joseph et toutes les figures patriarcales des saintes écritures, mais également toute la vita du Christ. Un premier pèlerinage. Suit ensuite la découverte de la santa casa au milieu de la cour et du jardin du cloître : une vraie curiosité. Une chapelle du XVIIe siècle, munie de bas-reliefs et de peintures consacrant la vie de la Vierge-Marie. Un brin lugubre à l’intérieur pour ma part (un rouge sang de boeuf et une décoration surchargée dans un espace restreint).
Au sortir de cette chapelle, d’autres espaces somptueux nous attendaient, comme la découverte magistrale de l’église de Notre-Dame de Lorette. Juste un grand « waouauauuaua » (j’ai pas vraiment trouvé de terme, je m’en excuse). Un bijou dans un bijou. Des voûtes, des peintures, de la feuille d’or, un orgue, un choeur magnifique, … bref, je suis resté un moment impassible, assis sur un banc à me délecter de toutes ces richesses intérieures. Une sorte de contraste entre la sobriété des façades extérieures et le décor faste des intérieurs. Dans cette atmosphère pseudo-religieuse, pseudo-touristique, je me suis pris une claque dans la figure par tant de beauté matérielle et spirituelle.
Restaient plus que l’étage et les galeries supérieures datant elles du XVIIIe siècle, renfermant une collection d’objets liturgiques, sacrés et des peintures religieuses. Ostensoirs, calices, crucifix, couronnes, tout est là pour rappeler la fonction première de ce lieu. Tout étincelle, l’oeil et l’appareil photo ne savent plus où donner de la tête. Un régal pour les amoureux de l’art et du voyage.
ci-dessus : la fresque du plafond du salon de réception principal.
En tout cas, une découverte sans appel, suscitant la curiosité et le ravissement de minute en minute dès lors qu’on pousse les portes de l’Eglise de Notre-Dame de Lorette. Une adresse à ne manquer sous aucun prétexte – mais vraiment aucun prétexte.
Johnatan Savarit